menu

2014

NOVEMBRE

novembre 2009

Sous prétexte que Jésus a dit : ayez du sel en vous-même et soyez en paix
les uns avec les autres, on n’aurait pas le droit d’y mettre son grain de sel !
C’est faux !


Copillage ou Copinage(entre Roannais pourquoi ne pas se faire un peu de pub!?
"J'ai connu un faux témoin de Jéhovah" : Pierre Etaix: "Textes et textes Etaix" Le Cherche Midi Paris 2009,p.77

Mais à part ça...

Aux jours de Noé, on mangeait, on buvait, on se mariait ! Bref, on tâtait, on tentait (en tâtonnant) de vivre et de se survivre dans une descendance

Au temps de Loth, à Sodome, on mangeait, on buvait, on négociait (et autre commerce), mais on ne se mariait pas, et pour cause (Lc 17, 28-30).Au temps de Paul, on se marie mais on ne couche plus, on achète, on vend, mais on ne stocke plus (1 Co 7,29…31) car le temps cargue ses voiles  et la figure de ce monde passeAu temps d’aujourd’hui, c’est comme là-bas à Sodome, mais on se  marie, comme dit le recteur actuel de la catho à Lyon, et surtout, professeur d’exégèse : « une meilleure connaissance de la personne  a permis de savoir que l’homosexualité est une  disposition physique et mentale avant d’être un vice* ». Donc la bible ne devrait pas empêcher   le mariage entre personnes du même sexe. D’ailleurs, et quoiqu’en chante Ferrat, il n’y aura bientôt plus que cette catégorie d’individus, par devant ou par derrière, à Bègles ou ailleurs qui aspireront au  mariage.

Mais ça n’arrange pas tout car si ce n’est plus de prime abord, au deuxième rapport l’homosexualité demeure un vice. Vice de forme (comme disent les canonistes qui invalident un mariage), faut-il s’empresser d’ajouter pour éviter à un représentant du clergé lyonnais et son complice d’être accusés d’être homophobes ou contre-révolutionnaires comme le chanteur au temps où il était stalinien.
(Tiré de l’ouvrage inédit : Supplément à l’avis spirituel (S.A.S.) n° 168)
*Michel Quesnel : « la sagesse chrétienne, un art de vivre » DDB, PARIS 2005, p.44

Et autre

Qu’est- ce qu’un…
Croyant non-pratiquant ? C’est un curé qui prêche l’amour ?
 
Il prêche par défaut en somme.
 Pratiquant non croyant ? Un homme qui va aux putes.
 Il va droit aux putes en somme.
 Un croyant pratiquant, Un homme fidèle à sa femme et réciproquement.Récit proprement en somme.
 Moralité : En somme on peut toujours rêver.

Et encore ....

A propos des dispositions préventives contre la grippe A et notamment dans sa forme la plus virulente : la grippe A-Daube-ignée.

D’abord pourquoi cette appellation ?

Parce qu’elle affecte le plus souvent les toxicomanes (en argot : drogue = daube) et parfois infecte, si on peut ainsi parler, des porteurs sains à l’instar des aubépines qui portaient le feu bactérien (d’où l’adjectif : igné, à ne pas confondre avec : igné furax)) tout en demeurant, elles-mêmes, réfractaires.

De toute façon la protection maxi consiste à se laver fréquemment les mains au savon, mais c’est la pente savonneuse et les écolos craignent un usage abusif de l’eau. Et puis le problème, c’est que d’aucuns ont fait courir le bruit qu’il fallait utiliser le savon d’Alep (mot arabe signifiant : lait, à cause d’Abraham à qui on en offrit lors de son passage dans cette ville). Mais le savon au lait, jadis prisé…ce n’est pas bon pour le cholestérol, et tant pis pour les paysans qui se plaignent de mal ou trop bon Marchais comme disaient les communistes autrefois, leur lait.

Une autre solution ; c’est précisément la solution…hydro-alcoolique. Mais avec les Français, ça craint : certains ont compris, traduit : couper son pastis avec peu d’eau, et ont cru que l’expression employée n’avait d’autre raison que de contourner la loi d’interdiction de la publicité pour les boissons alcoolisées.

Moralité : comme disait Sempé : Rien n’est simple, tout se complique !(Paul Gay/PG)N°118 & 119, extraits de l’ouvrage inédit : Supplément à l’avis spirituel (SAS).

Et d'un autre auteur (non protégé)

La caque sent toujours le hareng et la P…le maquereau (Maurice Jourjon, extrait de : In Cauda Venenum(IVC), n° 806) inédit.

Et retour aux sources

Mis  à part Jean Cent Airs
Par devant et par derrière !
Blague à part, tous partis.
Plus personne n’est au Parti.

Moralité : tu peux m’ouvrir cent fois les bras. Cette fois-ci, c’est la dernière.

Par devant et par derrière.

(Paul Gay  Extrait de : Ne pas confondre(NPC) : inédit n° 301).

CHRONIQUE....NIQUE...NIQUE....
Communiqué de Frère Tristesse

Supplément à l’Avis Spirituel (inédit)

 N°168 Aux jours de Noé, on mangeait, on buvait, on se mariait ! Bref, on tâtait, on tentait (en tâtonnant) de vivre et de se survivre dans une descendance. Au temps de Loth, à Sodome, on mangeait, on buvait, on négociait (et autre commerce), mais on ne se mariait pas, et pour cause (Lc 17, 28-30) ! Au temps de Paul, on se marie mais on ne couche plus ;on achète, on vend, mais on ne stocke plus (1 Co 7,29…31) car le temps cargue ses voiles et la figure de ce monde passe. Au temps d’aujourd’hui, c’est comme là-bas à Sodome, mais on se marie, comme dit le recteur actuel de la catho à Lyon, et surtout, professeur d’exégèse : « une meilleure connaissance de la personne a permis de savoir que l’homosexualité est une disposition physique et mentale avant d’être un vice* ». Donc la bible ne devrait pas empêcher le mariage entre personnes du même sexe. D’ailleurs, et quoiqu’en chante (et enchante) Jean Ferrat, il n’y aura bientôt plus que cette catégorie d’individus, par devant ou par derrière, à Bègles ou ailleurs qui aspireront au mariage. Mais ça ne résous pas tout car si ce n’est plus de prime abord, au deuxième rapport, selon l’exégète, l’homosexualité demeure un vice. Vice de forme (comme disent les canonistes qui invalident un mariage), faut-il s’empresser d’ajouter pour éviter à un représentant du clergé lyonnais et son complice d’être accusés d’être homophobes ou contre-révolutionnaires comme le chanteur au temps où il était stalinien. *Michel Quesnel : « la sagesse chrétienne, un art de vivre » DDB, PARIS 2005, p.44.


N°174 Dieu poursuit la faute des pères chez les fils ( les filles sont épargnées : Dieu a au moins autant de considération que les Egyptiens, cf. Ex 1,16, pour elles, au moins à la naissance) jusqu’à la troisième et quatrième génération. Normal ! L’arrière petit-fils doit rendre la terre, à l’arrière petit fils de l’arrière grand-père à qui le sien l’a piquée (Dt 5,10). Mais les gynécos français ont obtenu qu’à vingt-huit ans homme ou femme qui se découvrirait victime d’une faute imputée au toubib qui a assisté leur mère à l’accouchement ne pourra plus lui intenter un procès pour obtenir réparation du préjudice. Mais pourquoi vingt-huit ? Comment le plaignant a-t’il pu l’ignorer jusqu’ici, ou pourquoi la chose ne pouvait-elle pas se révéler plus tard encore ? Parce que les quatre vivants (quoique vieux) et les vingt quatre vieux (quoique vivants) avec leurs prières des saints (Ap 5,8) finissent l’un après l’autre, et à raison d’un par an, par déclarer forfait. Donc, arrive le moment où pour obtenir le miracle, il vaut mieux s’adresser au Bon Dieu qu’à ses saints. Moralité : si votre justice ne dépasse pas celle des parisiens (Mt 5,20), surtout les obstétriciens…etc.


N°175 D’où vient l’expression : le devoir de réserve ? C’est vraisemblablement l’euphémisme durant la guerre de 14-18, par lequel on désignait le nettoyage de la tranchée allemande reconquise par les Français, besogne souvent abandonnée aux tirailleurs sénégalais. C’est ce qui expliquerait que l’armée allemande, tout feu tout flamme si on peut dire en juin 1940 ait été terrorisée à l’idée d’avoir à affronter à Montluzin les T.S. et ait massacrés avec une rare sauvagerie, une fois en être venus à bout, ces pauvres bougres comme les désigne un des prêtres du clergé lyonnais, et un des spécialistes (ça foisonne !) du dialogue avec les musulmans. C’est pourquoi les sénégalaises aussi bien les prix Goncourt que les secrétaires d’état au sport, pour ne citer que deux des trois femmes puissantes (la troisième femme pouvant être Angela Merkel) devraient être un peu plus assidues à ce devoir de réserve.


N°176 Les hébreux râlaient en bouffant leur manne. Et Dieu sadique, d’après Henri Janson, leur disaient : Ce ne sont pas vos oignons (Nb 11,5-6).


N°177 Il y a des sadiques qui aimeraient bien que Messié finisse en tôle et de préférence à Noël au plus tard. Il paraît que la maison d’arrêt (tenue secrète encore en vertu de la présomption d’innocence) a déjà monté une chorale, détenus et gardiens réunis. Au programme, entre autres : Venez, divin Messié.


N°178 Thierry Henry n’a pas été pris la main dans le sac. Avec les Irlandais, il faut avoir la main verte, ce qui n’empêche pas d’avoir la main leste, si on ne veut pas ramasser une veste. Moralité : Qui tiendra la chandelle, à défaut de pouvoir transmettre le flambeau à Johannesburg ? Mais selon Raymond Domenech, on dit maintenant, en l’un et l’autre cas : un jet de feu.


N°179 A Toulouse, comme partout ailleurs, les paroisses catholiques ont été regroupées pour former la grande paroisse, il fallait trouver un nom de saint pour la nommer, pas trop nommer, patronner ? On s’est mis d’accord sur Saint Azedeph, peu connu du grand public. C’était un ermite du mont Carmel. D’après la légende il détenait (et détonnait ?) de ce liquide dont Elie avait aspergé ses quartiers de viande avant que le feu du ciel ne les embrase (1 R 18,34)). D’après une autre légende on ne remonterait qu’au temps de Néhémie et même seulement d’après le deuxième livre des Martyrs d’Israël, on lit, cf. 2 M 1,21…36, «Au temps des Perses, Néhémie envoya des descendants de prêtres (c’était permis en ce temps-là), pour retrouver le feu sacré que ceux-ci avaient dû cacher au moment de la destruction du Temple. En fait ils trouvèrent un liquide épais dont Néhémie ordonna d’asperger le bois et les offrandes placées dessus. Et voici que le soleil sortit des nuages, se mit à briller et qu’un grand brasier s’alluma. Néhémie et son entourage appelèrent ce liquide nephtar, ce qu’on traduit par purification, mais le commun des mortels le nomme naphte ». Et cette légende s’est répandue parmi les juifs jusqu’à nos jours. D’ailleurs à Haïfa quand on a la gueule de bois, on dit : j’ai la fièvre naphteuse. Moralité : Avec Azedeph, n’y a pas besef.


N°180 « Portons notre regard vers l’homme (qui nous fera découvrir l’homme etc.) à qui le ciel est donné pour trône » - Antienne d’ouverture du 1° dimanche du Temps Ordinaire - . Moralité : c’est hissé parce que le monde bouge.

DECEMBRE

DECEMBRE 2009

Sous prétexte que Jésus a dit : ayez du sel en vous-même et soyez en paix

 les uns avec les autres, on n’aurait pas le droit d’y mettre son grain de sel !

C’est faux !


Copillage ou Copinage ?

J'ai connu une vierge enceinte de Dieu sait qui
Pierre ETAIX Textes et Texte Etaix, Le Cherche Midi Paris 2009, p.77

CHRONIQUE....NIQUE...NIQUE....

Marie ! Pour que Jésus ait des frères, et Dieu des héritiers !

On célébrait encore Soukkoth(Ex 23,16 & Dt 16,13) parce que c’était une des trois fêtes de pèlerinage à Jérusalem(avec Pâques et Pentecôte), peut-être aussi parce que c’était la passerelle   avec Hanoukka, d’après le livre des martyrs d’Israël (2 M 1,18 & 10,5) et que les enfants bloqués à la maison, en cette période de Noël, à cause du temps, en  début d’hiver :  « fêtaient à la manière des tentes et du feu »…remettaient ça…fabriquaient(et briquets)des tentes avec les…. tentures et les nattes(voire : les garçons, des filles)  et  jouaient avec le feu en toute impunité, au grand dam des parents qui se demandaient ce qu’on leur apprenait aujourd’hui au catéchisme !

Le scribe avait donc annoncé, trois mois avant la fête des Lumières, (ou de la Dédicace) qu’il serait présent, au cas bien sûr où il n’aurait pas rejoint le monde à venir, la nuit de la huitième bougie dût-il (et d’agréable ?) arriver en civière ! Les jeunes visés (et avisés), dans ce cas, pour jouer les brancardiers, se consolaient d’avance, du moins de n’avoir pas à grimper sur le toit pour descendre le grabataire avec des cordes(un jour de pluie) même pour être témoins d’un miracle puisque cette année Noël  tombait une veillée de shabbat.
Ainsi, dès l’automne on entrait en « Avènement ». Il n’était plus guère contesté que la Nativité de Jésus fût fêtée (voire : ait eu lieu) à Hanoukka, après douze ans consécutifs de pratique ! La fête avait, en quelque sorte, atteint sa majorité ! A un combattant d’arrière-garde, le scribe avait répondu par une citation d’Esaïe : le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière….sur ceux qui marchaient au pays de l’ombre une lumière a resplendi. Ou encore chez le même prophète : Debout lumière, deviens lumière, elle arrive ta lumière, la gloire du Seigneur, sur toi s’est levée. Les ténèbres couvrent la terre, mais sur toi la lumière s’est levée !...Un enfant nous est né. C’est un mâle, comme on lit dans l’Apocalypse !....Comme le laisse entendre le psaume septante-deuxième, c’est bien au solstice d’hiver qu’il faut saluer ce Messie, ce fils de roi…ce sol invictus, le soleil invaincu, des Romains, qui se lève et qu’on craindra tant que soleils et lunes brilleront… jusqu’au dernier des siècles.

Mais pour autant on ne savait pas de quoi on discuterait ce soir-là ! Il semblait à certains qu’avec les onze années précédentes on avait à peu près fait le tour de la question : le Nasir, l’arche d’alliance, Hérode, les Mages, Marie…Jean le Baptiste, les anges ….Peut-être Joseph avait-il été quelque peu négligé ? Les spéculations allaient bon train.

Vinrent le dernier soir et… le scribe, lui, certes,  soutenu par deux bras tel Moïse, comme aux jours d’Amalec qui valaient bien ceux de Madian au livre d’Esaïe…sur ses jambes quand même. Et la question rituelle  de l’aîné au benjamin qui en réponse récita de mémoire ce passage de l’apôtre Paul dans sa lettre aux Galates : Dieu envoya son fils né d’une femme …né assujetti à la loi pour qu’il nous soit donné d’être des fils adoptifs. Et fils vous l’êtes bien : Dieu a envoyé son Esprit qui crie en nous : Abba. Et comme fils tu es héritier. Voilà ce que fait Dieu. Le scribe ajouta : Ca doit normalement vous rappeler quelque chose chez Esaïe justement : Voilà ce que fait l’amour invincible du Seigneur de l’univers !

Celui qu’on appelait le rabbi (à quinze, car, à treize, c’était – Que son Saint Nom soit béni ! – Jésus lui-même) ajouta pour avoir le dernier mot : c’est là l’œuvre du Seigneur une merveille  à nos yeux, comme il est écrit au psaume cent dix-huitième.

Alors, un jeune, féru de latin, qu’on appelait Tacite, car il n’était pas muet: Dieu s’est donné des enfants, en donnant une mère et des frères à son Fils.

Juda, car il y tenait à son nom et ne voulait pas qu’on l’appelât Jude (et encore moins : Thaddée), fit cette réflexion : Moi ! Que je sois pétri de la glaise et que pour cette raison je puisse dire à Dieu « Notre Père », selon le prophète Esaïe, ou que je sois enfant de Dieu seulement comme adopté, peu me chaut ! Ce qui m’importe c’est que j’aie droit à l’héritage !

-Sans qu’il soit nécessaire de tuer le Fils pour en prendre possession, j’imagine ?
-Sans pouvoir éviter sans doute de souffrir avec lui, comme Paul en avertit les Romains !
Brève passe d’arme entre le scribe et le disciple qui  enchaîna : Quand Abraham quémande auprès du Seigneur -Béni soit-il !  - il ne dit pas : je veux un fils, mais donne-moi un héritier.

Celui qu’on appelait le philosophe fit cette remarque : les (futurs ?) pères seraient-il mieux inspirés quand ils demandent un héritier que lorsqu’un fils réclame son héritage ? Ce qui est déjà blasphématoire : on ne demande pas à Dieu sa part d’héritage, on lui dit, selon le psaume seizième : c’est Toi, Seigneur, ma part à la coupe, c’est toi mon héritage, conclut le scribe.

En somme, dit Thomas (ce qui est la moindre des choses quand on s’appelle Thomas) : on n’est pas héritier parce qu’on est enfant mais on est enfant parce qu’on est héritier, puisque l’Esprit représente les arrhes de notre héritage et que c’est lui qui nous fait crier : Abba !
Mais, demanda Benjamin qui voulait qu’on restât au sujet : qui sont ces frères de Jésus : des cousins, des enfants de Marie, des enfants de Joseph ?
Le scribe lui répondit : Peu importe ! L’Ecriture nous les présente toujours en compagnie de la mère de Jésus. Sauf bien sûr quand on veut faire passer Jésus pour fou ! Là, alors, la mère de Jésus a un alibi ; et dans ce cas l’évangile, plutôt que de frères, parle  de parenté de façon très vague. Mais quand il est question pour ces frères de s’associer aux disciples, de se réunir à eux, de les rejoindre ?…
La mère ne se fait pas porter pâle, dit l’ancien légionnaire, toujours aussi délicat !
Précisément, reprit le scribe, dans le deuxième évangile, Marie et les frères ne vont pas encore entrer dans le cercle…de famille…des disciples : ils ne peuvent y entrer qu’ensemble ! 
Par contre, dans l’évangile de Jean, à Cana, manifestement Marie rapproche les disciples et les frères qui vont descendre à Capharnaüm. De même à Jérusalem après l’élévation de Jésus, de retour à la Chambre Haute.
Marie est notre Mère parce que nous sommes ces  frères de Jésus, dont il n’a pas honte, comme dit l’auteur de l’épître, aux Hébreux (ainsi appelée puisqu’elle s’adresse aux Pères, comprenez : à nos pères)….
 Non pas parce qu’elle les a enfantés mais parce qu’elle les adoptés, comme Dieu, lequel est notre Père : non pas parce qu’il nous a créés mais parce qu’il nous a adoptés !
Il semblait qu’on n’avait plus rien à ajouter encore qu’il semblât aussi que la discussion ne fît que commencer. Alors celui qu’on appelait Daniel car c’était le défenseur des femmes, même si elles ne s’appelaient pas toutes Suzanne, fit cette remarque qui fut accueillie avec le plus grand respect :
Moi, ce qui me dérange dans cette affaire, c’est qu’on hérite comme fils, comme si les filles comptaient pour « zéro » comme dit l’arabe dans sa langue ! Or les filles, ça existe. Car il est écrit : n’est-ce pas le charpentier, le fils de la  Marie, et le frère de Jacques, de José, de Juda, et ses sœurs ne sont-elles pas ici, chez nous ?
Le scribe, qu’on avait enterré sans doute un peu trop rapidement partit dans une longue explication : Dans l’épître de Paul aux Romains (déjà citée, ce soir, souligna t’il) on lit : ceux qui aiment Dieu, Dieu les a prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit l’aîné d’une multitude de frères .Quand il s’agit de reproduire l’image de son Fils, même les filles sont des fils. Pour ressembler à Dieu, il faut se modeler sur Jésus, donc épouser, si j’ose dire, la condition de Fils par rapport à son Père.

Mais quand il s’agit d’hériter,  là plus question de fils ou de filles, il n’y a plus ni homme ni femme il n’y a plus que des enfants. Les filles héritent comme les garçons, comme Pierre l’a écrit dans sa première lettre «  elles héritent de la grâce de vie ».

 Et Paul écrit, toujours dans l’épître aux Romains : l’Esprit atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu : Enfants et donc héritiers : héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ, à condition…Mais la condition, on vient d’en parler.


Les e-Gayades :

Qui n’a pas de bétail a du foin plein sa crèche ». Mais, franchement, quel intérêt ? Si on n’a pas de petit jésus à y mettre dedans, puisque ni bœuf ni âne pour lui souffler dessus ! A moins qu’on laisse la porte de l’étable ouverte et que passent par là l’âne ou le bœuf divaguant, de son ennemi , qu’on puisse ainsi lui ramener, ce qui serait, et même ferait, encore Noël (Ex 23,4) .

C’est vrai que ces Tibétains n’ont point de religion : profiter lâchement, vachement (Yak ça qui marche) des jeux olympiques pour faire parler d’eux ! C’est comme le dénommé Jésus qui s’offre un procès et une exécution à la veille du pont de Pâque. Remarquez qu’il nous avait déjà fait le coup en naissant une veille de Noël : tout le monde était déjà sur les routes cette année-là car la fête coïncidait avec un week-end, cf.026. Les hôtels étaient bondés. Et débarquer sans crier gare avec une femme enceinte ! Pour casser l’ambiance et donner mauvaise conscience à des gens qui avaient bien le droit de réveillonner en paix, on ne fait pas mieux.

(Abonne Entendeur,Salut NN °250 &566)

**********

- Aux nombreuses paroles attribuées à Jésus dans sa crèche, il faut encore ajouter celle-ci, recensée(du moins c'est ce qu'on prétend, mais on ne prête tant qu'aux riches) par Claire Brétecher): Et dire que je suis là à giter comme Baptiste et que tout le monde s'en fout!
("Faux Pas! Croire !": N° 623).

L’Ecriture dit que le Messie viendra de Bethléem …

La petite cité dont David est originaire (Jn7,42)


BONNE ANNEE 2010 …. à ceux et celles….

Qui précèdent ou procèdent ….

Accèdent ou succèdent ….

Obsèdent ou excèdent ….

Possèdent et cèdent ….

  Bref, à tous avant qu’ils ne décèdent !

 

Je destine ces vœux aux potentiels et avérés sinon « accros » du moins « âmes-sonnées » à mon site. Quant à ceux qui ont aussi un pied (s’ils ne l’ont pas pris !?) dans le camp des correspondants, ils les recevront (au moins) deux fois. C’est pourquoi j’ai placé cette variante…avariée. Comme disait mon père entre autres, marchand de  fruits, les « sains » étant pour les clients : chez Gay, c’est fruits variés et à varier toute l’année. Comme dit (encore et enfin !) le proverbe, tel père, tel fils : à père prodige, fils prodigue !

  De la part de Paul GAY